FESTIVAL A-PART
jeu. 05 juil.
|Saint-Rémy-de-Provence
Gratuit en tous lieux, situé dans les Alpilles, entre Arles, Avignon et Aix-en-Provence, le festival d’art contemporain a-part invite chaque année des artistes internationaux à venir à la rencontre du public et présenter leurs œuvres dans des installations in situ.
Heure et lieu
05 juil. 2012, 09:00 – 31 juil. 2012, 23:00
Saint-Rémy-de-Provence, Massif des Alpilles, 13210 Saint-Rémy-de-Provence, France
À propos de l'événement
En 2012, avec une nouvelle lecture de lʼanagramme du Festival Alpilles-ProvenceʼArt, Philippe Cazal donne sa signature “a-part” au festival grandissant qui cultive cet esprit à part qui plaît tant aux artistes. Dorénavant, comme pour justifier la réflexion de Ben qui le compare à “une chasse aux trésors”, le festival se décline en autant de couleurs que de sections à découvrir, sur un territoire de près de 60 km2. Un circuit pour les 77 artistes des neuf sections reparties en 25 lieux dʼexception, tant intérieurs quʼextérieurs, investis durant quatre semaines estivales. Pour la première fois, de nouveaux territoires artistiques sʼinscrivent au programme. Les champs explorés sont surprenants. Tout au long de cette édition, des artistes proposent de nous tenir éveillés, ou de nous faire rêver. Certains préparent des performances, des installations, quelques-unes des œuvres pérennes pour les Alpilles, quand dʼautres imaginent ouvrir des ateliers éphémères. Pour dynamiser les échanges et favoriser la pluralité des propositions, il convient de susciter mille rencontres entre artistes, et aussi entre amateurs dʼart et partenaires avec les artistes. Pour cette édition, jʼai donc proposé le rôle de curateur à des acteurs singuliers du monde de lʼart contemporain. Sylvie Caron, Nina Rodrigues-Ely, Anne Olofsson, Henri Kaufmann, Alfredo Cruz Ramirez et Ariel Kyrou guident ainsi, à la lumière de leurs choix subjectifs, les pas des festivaliers tout le long de ses étapes. Ils convient à des artistes à intervenir tout en restant à lʼécoute des partenaires publics et privés qui sʼimpliquent pour favoriser lʼaccessibilité à tous, les échanges entre la population locale, les artistes et les visiteurs les plus aguérris ; ceux que Jean-Luc Godard appelle “les professionnels de la profession”. Le Festival a-part a vocation à se renouveler continuellement. Une règle : ne jamais se laisser enfermer. Une ambition : surprendre par lʼexploration jusquʼaux marges de lʼart contemporain, par des plongées dans les univers divers de la création. Telle lʼinvitation faite, cette année, aux Electronic Music Awards, avec la remise, en ouverture du festival, du Qwartz Arts Nouveaux Médias 2012 dédié au “Sound in Process” – la mise en scène du son –, une discipline qui utilise les outils numériques du XXIe siècle. Les Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence, accueillent de façon magistrale les artistes pour des installations tout en lumières, images, sons et gestualités. Certes, une majorité des œuvres proposées au cours du festival renvoient à des techniques plus "classiques”, mais on ne peut ignorer combien le son digital est entré dans les installations des artistes. Alors, un lien existe-t-il entre un festival dʼart contemporain et la musique électronique ? Absolument ! Dans ces moments dʼétonnement et ces interrogations, réside lʼoriginalité, la clé de la réussite de cette nouvelle édition, encore une fois à part, et conçue comme un opus dʼexcellence, afin que tous, artistes, publics et collectivités, y prennent plaisir.